Comment fonctionne un laser de détatouage ?

Lorsqu’un tatouage est réalisé, l’encre contenant des pigments noirs ou de couleur est injectée dans le derme. Le processus crée une réponse immunitaire pour débarrasser le corps de ces particules étrangères.  

Certaines particules de pigments, de petites tailles, sont éliminées par le système lymphatique. Les autres particules de pigments, plus grosses ne peuvent être éliminées par l’organisme. Elles sont alors entourées de cellules fibroblastes et scellées dans la couche dermique de la peau. Le tatouage est fixé de manière permanente.

En cas de regret, le détatouage par laser représente la méthode de référence.

Interactions entre le laser de détatouage et les pigments

Les lasers de détatouage à impulsions nanosecondes et picosecondes sont des technologies utilisées pour éliminer les tatouages en fragmentant les pigments d’encre dans la peau. La principale différence entre eux réside dans la durée des impulsions émises par le laser.

• Lasers à impulsions nanosecondes (communément appelés laser Q-Switch) : La durée de leur impulsion a une durée de l’ordre de la nanoseconde (1 milliardième de seconde).
• Lasers à impulsions picosecondes : La durée de leur impulsion a une durée de l’ordre de la picoseconde (1 trillionième de seconde).

Ces impulsions ultra-courtes de l’ordre de la picoseconde créent une pression mécanique plus intense sur les pigments du tatouage, provoquant une fragmentation plus fine des particules d’encre (par rapport aux lasers à impulsions de l’ordre de la nanoseconde).

Cela peut permettre une élimination plus efficace des tatouages (moins de séances), en particulier pour les couleurs difficiles à traiter.

Après le traitement laser, le corps réagit en déclenchant une réponse inflammatoire pour éliminer les particules d’encre brisées. Les cellules du système immunitaire entourent alors les particules d’encre fragmentées et les transportent hors de la zone de traitement vers les ganglions lymphatiques, où elles sont éliminées ensuite du corps.

Le processus de détatouage n’est généralement pas complet en une seule séance. Des sessions successives sont nécessaires pour traiter progressivement le tatouage, en réduisant la taille des particules d’encre à chaque traitement.

Les suites et l’intervalle entre les séances varient suivant la technologie laser

Ceux qui ont expérimenté un laser Q-Switch savent que la séance est suivie de l’apparition de croûtes signant l’effet thermique de ces lasers. Dans le cadre de l’utilisation médicalisée de notre laser, les effets secondaires, en particulier l’impact du laser sur la peau sont minimisés. La convalescence est donc totalement différente et il est possible de reprendre le cycle de traitement au bout de 30 jours.

De même, l’impact sur la peau étant plus rapide, l’effet thermique est mieux maîtrisé ce qui diminue le risque de brûlure et donc de trace blanche après détatouage comme avec les lasers Q-switched. A noter que certaines marques utilisent le terme “pico”, créant une confusion commerciale mais seul Cynosure développe la performance Picosure.

Et les encres colorées ?

Le laser a évolué avec une performance accrue par rapport aux générations précédentes sur les encres profondes et sur les encres colorées difficiles. Il s’agit du premier laser Picoseconde mis sur le marché et notre centre dispose du seul modèle de dernière génération équipé pour traiter les couleurs actuellement à Lausanne.

Nous sommes implantés depuis longtemps, dans la région Lausannoise et Vevey avec nos centres lasers RIVIERAclinic. Malgré 20 ans d’expérience en laser médical et chirurgical, nous avons été impressionnés par l’efficacité de ce laser et nous le sommes au quotidien. Ce type de laser demande une parfaite connaissance des lasers, forts d’une expérience de 20 ans en matière de laser, nos experts en utilisation des lasers médicaux se tient à votre disposition pour toute consultation médicale.