Cette technique de fonte graisseuse progressive, rappelons-le, ne peut remplacer une liposuccion, qui est la méthode la plus efficace en matière de diminution de volume graisseux.
De même, il ne s’agit pas d’une technique d’amaigrissement, en revanche, cette méthode est dédiée au traitement de zones localisées comme les bourrelets abdominaux, les bourrelets du flanc (communément appelés poignées d’amour), les bourrelets dorsaux, les bourrelets sous fessiers, les bras ainsi que d’autres zones localisées présentant un relief non normal d’un point de vue anatomique.
Il est bien à noter qu’en cas d’excès important, il est préférable de s’orienter vers une technique chirurgicale de type liposuccion.
La réduction du volume de l’excès graisseux localisé est progressive et devient visible en général au bout de deux mois, avec un maximum d’efficacité au bout de trois.
Une étude réalisée dès 2010 de manière multicentrique par le Dr Geronemus, montrait déjà à l’époque des résultats constants, sans non-répondeurs, à condition de sélectionner des patients pouvant réellement répondre à cette méthode, c’est à dire des excès graisseux localisés.
Une surcharge massive et globale peut en sens inverse entraîner un trou dans la zone de cryolipolyse qu’il faudra reprendre secondairement par liposuccion.
L’information en consultation est donc primordiale afin d’obtenir les meilleurs résultats. Une étude menée par les Laboratoires Zeltiq concernant le Coolsculpting a mis en évidence que plus le volume était important plus le résultat l’était aussi. A l’origine, il était noté que la réduction en une seule séance d’une poignée d’amour et d’un bourrelet abdominal pouvait aboutir à 40 % du volume graisseux. Aujourd’hui, avec plusieurs années de recul concernant la cryolipolyse médicalisée, il semble que le chiffre statistique soit plus de l’ordre de 25%, il est donc parfois nécessaire de faire une deuxième voire une troisième séance pour obtenir un résultat optimal.